Le mythe des 200 facteurs de ranking de Google

Ohhhhh, mais en voilà un bien beau titre !

Bon ce n’est pas de moi, mais j’ai trouvé l’article original de Gianluca Fiorelli sur Moz fort sympathique et vous propose ici une adaptation francisée pour ceux qui sont fâchés avec la langue de Shakespeare.

N’hésitez pas à me corriger si nécessaire.

 

200 facteurs de ranking sur Google

Source @Moz

 

Un article sur le référencement, le seo, le positionnement sur Google…

 

Pour ceux qui l’auraient râté et préfèreraient lire l’original, il se trouve ici : The Myth of Google’s 200 Ranking Factors.

 

Ces 200 facteurs de ranking, un mythe ?

« Chef, Chef, moi j’ai la liste complète des 200 facteurs de positionnement dans Google ! »

 

Cheezburger animated GIF

Si ce n’était pas clair, Gianluca cherche à nous faire comprendre que cette fameuse liste n’existe pas.

 

Et pourtant si on la cherche, on la trouve un peu partout… https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=200+crit%C3%A8res+google (en anglais, on a même des stats étonnantes sur la popularités des articles sur ce sujet mais je n’ai pas obtenu d’équivalent en français).

 

Alors quoi ? Elle existe ou elle n’existe pas cette liste ?

 

Donc là, Gianluca explique son point de vue – que je partage assez – au sujet de ce genre de listes qu’il estime dangereuses et sans intérêt. Son but – si je le suis bien – est d’éduquer les futures générations de référenceurs, afin de leur faire bien comprendre pourquoi une telle liste ne peut exister.

Car en fait, les facteurs de positionnements qu’on y trouve sont le plus souvent des mythes, ou bien encore des événements corrélés plutôt que de réels rapports de cause à effet.

 

L’origine du mythe

Pour les puristes en manque d’information précise, sachez que la 1ère fois où Google a mentionné cette histoire de « 200 facteurs de positionnement », c’était le 10 mai 2006 (preuve en slide 17). Et là encore, le terme « 200 » était une approximation… rien de précis là-dedans.

Matt Cutts lui-même a indiqué en 2010 qu’effectivement Google avait bien 200 facteurs de rankinng, mais que chacun d’entre eux possédait jusqu’à 50 variations… oO

 

(je ne résiste pas à vous remettre cette mag-ni-faïque image de Moz):

10 000 couleurs de gris de Google

Les 10 000 nuances de gris de Google (Source @Moz)

 

Positionnement ≠ Indexation

Pour bien faire comprendre son propos, Gianluca explique les grandes différences entre l’ « indexation » et le « positionnement » (ou ranking),  2 termes sont souvent employés à tort comme des synonymes.

Donc, pour faire court :

  • L’indexation est l’une des 4 phases qui constituent le fonctionnement des moteurs de recherche : crawl – analyse – indexation –  recherche

C’est le procédé qui consiste à « localiser » les ressources à travers le web par le biais d’un mot ou d’une phrase. Ce procédé est réalisé par les moteurs (et non par les SEOs 😉 )

L’index détermine quelles ressources suggérer en réponse à une recherche

L’ordre dans lequel ces ressources sont suggérées est la phase de ranking

  • Le positionnement est la phase finale du processus : la recherche

Pour aller plus loin, sachez que la recherche est elle-même composée de plusieurs étapes :

  1. une étape liée à la compréhension des données (Hummingbird doit opérer à cette étape très probablement)
  2. récupération des données dans l’index (sauf pages en noindex)
  3. filtre et regroupement : applications de filtres comme Panda (mais aussi prise en compte du SafeSearch et du SSL).
  4. ranking : Google utilise un grand nombre de facteurs au moment de cette phase. Et ceci pour chaque index de Google, à savoir pour la recherche universelle, les images, la géolocalisation….

Dernière remarque :

Le résultat dans les SERPs dépendra également du device utilisé (smartphone, tablette, ordinateur…).

 

L’insoutenable légèreté des SEOs

Selon Gianluca :

Les SEO ont naturellement tendance à être plutôt cyclothimiques.

Bon, c’est un peu exagéré – il le dit lui-même – mais l’idée c’est de voir qu’ils peuvent passer de moments de joies intenses (lorsque leur travail donne de bons résultats dans les SERPs) à des périodes d’anxiété profonde quand Google annonce un update ou quand ils remarquent une légère baisse de trafic.

C’est pour cette raison que les SEOs aiment les listes de facteurs de positionnement. Non seulement car ils peuvent être une potentielle source d’information mais aussi parce que cela… heu… rassure.

Et ce, même s’il s’agit juste d’un mythe.

 

Ici, Gianluca explique à l’aide de 10 exemple tirés de la liste fournie par Backlinko (Google’s 200 Ranking Factors) en quoi ce type de liste est un mythe :

1- La densité de mots-clés (facteur de ranking n°17)

Gianluca, poète 😉 :

Mes yeux pleurent en lisant cela, car on doit retourner facilement aux années 70 et 80 (…)

Comprenez que si la densité de mots-clés a jamais eu une quelconque pertinence, c’était à l’époque du Pléistocène pour les moteurs de recherche.

Or nous sommes en 2014, et Google a fêté son 16ème anniversaire…

Il est bien entendu important d’utiliser le mot-clé sur lequel on souhaite se positionner dans un texte. Pour autant, il est également possible de ranker sans avoir ce mot-clé partout dans la page, à partir du moment où Google trouve suffisamment pertinent d’associer votre page à ce terme.

 

2- Latent Semantic Indexing Keywords in Content(LSI) (facteurs de ranking n°18/19)

Là, Gianluca rappelle juste la définition du Latent Semantic indexing :

développé en 1990 (avant le web), pour aider les bases de petites tailles – et qui changeaient peu –  à indexer les documents (moins de 10 000 occurrences)

Bon, il est un peu taquin, ce Gianluca…^^

 

3- Youtube (facteur de ranking n°76)

Il n’y a aucun doute que les vidéos sur Youtube sont favorisées dans les SERPs. Mais comment ceci peut-il être un facteur de ranking ?

Eventuellement encore une histoire de monopole de la part de Google – ce qui lui ressemblerait si peu 😉 – mais un facteur de ranking ?

Gianluca insiste une nouvelle fois sur le fait que ces listes sont tout sauf scientifiques.

 

4- Vitesse du site (facteur de ranking n°69)

Ok, si Google ne réussit pas à accéder à votre site plusieurs fois de suite (erreur 500), il va commencer à le supprimer des pages de résultats.

Mais on parle plutôt ici d’un problème d’indexation, d’un problème lié au crawl.

Pas à un problème de ranking.

 

5- Le mot-clé comme 1er mot du nom de domaine (facteur de ranking n°3)

Ce facteur a été inclus parce qu’en 2011, un panel de SEO – dont Gianluca – a considéré que les EMD (Exact Match Domain) et les PMD (Partial Match Domain) avaient clairement un avantage en terme de ranking (voir l’analyse effectuée sur Moz ici :  Search Ranking Factors Survey).

En 2013, une nouvelle étude a été publiée et les opinions ont quelque peu évolué (voir ici : new edition)

Mais la chose la plus importante à comprendre ici est quil s’agissait à chaque fois d’opinions, basées principalement sur des expériences personnelles.

Des opinions seulement, pas des résultats scientifiques.

 

6- Les extensions pays cTLD (facteur de ranking n°10)

Il est vrai que les extensions par pays donnent une indication de la géolocalisation bien plus importante qu’en utilisant des sous-domaines ou des répertoires géolocalisés.

En revanche, comme pourra l’attester n’importe quel SEO international, un site avec une cTLD ne rankera pas nécessairement mieux qu’un nom de domaine générique.

En revanche, il est faux de croire qu’un .es ou un .it ne pourra pas ranker correctement en dehors de Google.es ou Google.it (voir des exemples présentés par Gianluca dans State of Digital).

Ce « facteur de ranking » montre comment ce genre de listes peut mélanger des informations correctes avec des approximations.

 

7- L’utilisation de Google Analytics et Google Webmasters Tools (facteur de ranking n°78)

Comment ceci pourrait-il être un facteur de ranking ?

« Certains pensent qu’installer ces programmes sur votre site peut améliorer l’indexation de vos pages et influencer aussi directement votre ranking en donnant à Google plus d’informations… »

« Certains » ? Qui ça exactement ? Un étudiant sur un forum ? Un spécialiste des techniques d’information ? Un gars de Mountain View ?

Pure spéculation.

 

8- Les articles guest (facteur de ranking n°91)

Lorsqu’on évoque certains articles de guests et leur « nocivité » potentielle, on parle de spam.

En effet, si un ou plusieurs liens en provenance d’articles guests sont considérés comme étant de nature à manipuler l’algorithme, on parlera alors plutôt de « filtre » (3ème phase du Search) et non pas de réel ranking.

 

9- Les likes et partages sur Facebook (facteurs de ranking n°157 et 158)

Google ne voit pas les likes et les partages. Ceci ne peut donc être un facteur de ranking. Point.

Selon Matt Cutts au SMX :

We like standards that are available on the open web. If we’re not able to crawl something – like Facebook or like the time we temporarily ran into problems with Twitter – we don’t want to depend on that data.

(En clair, si quelque chose est compliqué à crawler – comme Facebook ou bien encore Twitter à une période – nous ne voulons pas dépendre de leurs données.)

La plus grosse erreur ici est de confondre corrélation et rapport de cause à effet. Or le pouvoir des signaux sociaux est juste une corrélation.

Gianluca insiste : les partages sur les réseaux ne sont pas une cause directe de ranking, mais ils peuvent aider :

partages sociaux >> meilleure visibilité >> opportunité d’obtenir des liens de gens qui ont découvert et partagé votre contenu.

 

10- LinkedIn (facteur de ranking n°172)

Selon la liste de facteurs, plusieurs employés indiquant faire partie d’une même société sur Linkedin serait un signal de branding… mais ce ne sera toujours pas un signal de ranking.

Le post de Rand Fishkin cité en référence indiquait plutôt que Google serait amené dans le futur à s’appuyer sur des signaux de branding dans le but d’être capable de reproduire sur le web légitimité d’entités offline.

 

Bref, bref, bref… tout ça pour dire qu’il ne faut pas prendre au mot ce genre de listes au risque de se faire une vision fallacieuse du SEO

SEO duck sous la douche

Une version fallacieuse de Madame SEO Duck
(Non mais sérieux, vous me voyez avec une baignoire pareille ?)

 

Les listes de facteurs de ranking sont-elles toutes mauvaises ?

Non.

Il y a des études sérieuses qui tentent de comprendre pourquoi certains sites rankent mieux que d’autres (par exemple Moz Search Ranking Factor Survey citée plus haut et aussi Searchmetrics Ranking Factors study).

 

Mais attention aux études basées sur des rapports de corrélations : elles peuvent vous donner des caractéristiques communes sur des sites qui se positionnent bien, certes, et vous pouvez les utiliser pour tester vous-même. Mais guère tellement plus.

Et finalement, c’est cela l’idée maîtresse que Gianluca tente de faire partager, à mon avis : l’idéal est toujours d’expérimenter soi-même différentes techniques et théories sur ses propres sites afin de mieux comprendre le fonctionnement du moteur de recherche.

 

Là où ça commence à devenir tendu dans l’article, c’est cette façon de « dénigrer » le travail réalisé par Backlinko, suspecté d’en profiter pour faire un très bon linkbait… A mon niveau de compréhension, je n’en suis certainement pas là et loin de moi l’idée de critiquer l’article de l’un ou de l’autre.

Il me semblait surtout que le but de cet article était plus d’ouvrir un peu les yeux sur les innombrables « vérités » assénées au sujet du référencement, alors que c’est tout sauf une science exacte.

Et aussi de faire un peu de buzz peut-être, allez… ^^

 

Quoi qu’il en soit, j’aime l’idée véhiculée, à savoir tester et encore tester et ne pas prendre comme argent comptant chaque nouvelle liste réalisée par un SEO. Mais j’enfonce des portes ouvertes en disant cela, j’avoue.

J’espère que cet article vous aura intéressé et amusé (moi c’était le cas). N’hésitez pas à consulter aussi les commentaires de l’article original, riches également, bien qu’un peu musclés parfois semble-t-il…

 

Et en français, quelqu’un va-t-il venir s’exprimer sur le sujet ?

 

18 Commentaires

  1. Internet Communication says:

    Une approche très sympathique des fameux 200 indicateurs de Google. Alors, j’attends avec hâte votre article sur les non moins célèbres 500 indicateurs de Bing ! Mais en même temps, c’est vrai que Bing…

    • Emmanuelle says:

      C’est prévu !
      Et après, il y aura très certainement les 2000 facteurs de Baidu sans oublier les 70000 critères utilisés par Yandex !

  2. 36positions says:

    Bonjour Madame SEO Coin coin.
    Bravo pour le choix de traduire un article avec un titre aussi provocateur, c’est bien vu.

    Par contre, sur le fond tant de l’article d’origine que du choix de le résumer en abondant dans son sens, bof bof.

    Faire un distingo entre l’indexation, le filtrage, la personnalisation, et le classement (classement même pas ultime car google injecte en plus une dose d’aléatoire pour « tester » la perception par l’utilisateur final de différentes SERPs) reléve de la réthorique. Ce que la plupart des listes proposent et ce que tout le monde entend par « facteurs », ce sont des leviers opérables dont l’impact est visible pour quelqu’un observant une SERP. Il est d’ailleurs le plus souvent impossible juste en observant un résultat de déterminer ce qui est la part de telle ou telle étape entre le crawl et la SERP: on a qu’une boite noire avec un résultat final à analyser.
    Au temps pour la critique sur la confusion entre les termes, pour moi, elle est sans objet.

    Ensuite on est d’accord qu’aucun SEO ne peut se prévaloir de connaitre formellement les facteurs qui déterminent ce que fournit cette boite noire. Sans doute d’ailleurs pas plus les ingénieurs de google dont je soupçonne que les compétences sont trop verticales pour qu’ils aient encore une vision d’ensemble. Il y a bien des tests SEO effectués en environnement controlé concernant les backlinks qui relévent de l’expérimentation scientifique, ça permet de démontrer certains faits SEO. Mais 99% du temps, entre l’impossibilité de s’abstraire du contexte (les autres bossent et essayent aussi de se positionner), les morceaux de l’algo en « machine learning » ou autre dont le résultat n’est pas prédictible mathématiquement, le travail continu de l’équipe webspam pour rendre contre productif toute technique efficace au delà d’un certain seuil d’utilisation (cf pingouin/panda), et sans oublier des propriétés émergentes même pas prévues par les développeurs de l’algo, il est impossible de démontrer formellement un lien de causalité entre une action et une variation du ranking. Là encore, critiquer le fait qu’un « facteurs » reléve de la corrélation, de la supputation, ou d’un témoignage d’expérience, c’est d’une facilité inutile: on sait qu’il n’existe que rarement de vérité du SEO, et de toutes les manières, ces vérités changent dans le temps.

    Bref (mais est ce que je sais faire bref 😀 ), ton article et celui de Gianluca Fiorelli avec un tel titre sont un bon choix polémique pour être vu, mais pour moi, c’est mauvais positionnement que de soutenir ce genre de critique gratuite des quelques expérimentateurs qui tentent de décrire ce qu’ils ont trouvé comme levier opérable en travaillant leur positionnement.

    ++

    • Emmanuelle says:

      Hello Mathieu,
      Et merci pour ce looooong commentaire.

      En fait… hem… je crois qu’on est assez d’accord finalement, puisque je trouve effectivement qu’un tel titre était certes propice à faire du buzz, mais véhiculait surtout une partie « éducative » qui me semblait intéressante (ne pas tout prendre comme argent comptant et tester, tester, toujours tester).

      Mais rien de nouveau là-dedans, par contre, je suis bien d’accord.

      Enfin, si j’ai choisi de m’attarder sur cet article-là en particulier, ce n’est surtout pas pour encenser une critique – ce n’est pas le cas, et je le dis déjà en bas d’article – mais bien parce que j’ai aimé le message « d’évangélisation » sous-jacent (du moins, c’est ce que j’en ai compris, moi) et surtout, l’article m’a beaucoup amusée.

      Wala wala…

  3. Régis says:

    Un peu déçu, je ne venais pas voir les 200 facteurs mais plus le facteur X promis sur twitter… Et puis du coup, un peu déçu par la photo de Mme Duck sous la douche.

    PS : je mets pas de BL sur mon com, ça n’est pas la peine hein ! 😉

    • Emmanuelle says:

      Ben ouais, y’a que des déçus par ici…
      Donnez-moi donc une corde qu’on en finisse !

      PS : Ben t’as le droit à ton BL, hein, je vois pas pourquoi tu le mets pas…

    • 36positions says:

      @emmanuelle: Bah du lien nofollow, va savoir si ça vaut le coup d’en mettre en signature de commentaire…

      Pour l’instant ça ne compte pas (officiellement), et peut être qu’un tux de la ménagerie google se préoccupera de les chasser un jour ?

      PS: VU. Le commentaire sur mon commentaire précèdent. 😉

    • Emmanuelle says:

      Enfin tu peux aussi poser un lien pour indiquer qui tu es, hein…

    • Sam says:

      Pour dire qui je suis, et dire merci pour l’explosion de rire sur l’image des 10 000 nuances de Cutts! ^^

    • Emmanuelle says:

      Mais je t’en prie ^^
      Elle m’a beaucoup fait rire aussi…!

  4. Fred says:

    Salut miss rideuse 😉

    « un site avec une cTLD ne rankera pas nécessairement mieux qu’un nom de domaine générique », cette affirmation me parait audacieuse sans les importantes nuances du seo international. Premièrement, le poids du critère cTLD sera fortement influencé par le degré de localisation de la requête, il sera très important pour des expressions de type « resto Bruxelles », moyen dans le cas de « occasions auto », très faible pour « tuto php ». Deuxièmement, pour comparer, il faut se demander comment se positionne le site en tld générique, en regardant le hreflang qui permet de déterminer la langue, mais aussi la version régionale et comment le site a déclaré son ciblage international dans GWT, et là si on n’est pas le proprio du site, aucun moyen de le savoir…

    « il est faux de croire qu’un .es ou un .it ne pourra pas ranker correctement en dehors de Google.es ou Google.it ». Cette affirmation me gène, d’abord dans la tournure. On pourrait l’appliquer à n’importe quel critère « il est faux de croire qu’un site sans balise title ne pourra par ranker », effectivement je pourrais trouver des dizaines d’exemples mais pourquoi se priver d’un tel adjuvant pour ranker… Ensuite sur le fond, j’ai lu l’article de state of digital qui a recensé quelques contre-exemple, mais la règle générale reste qu’un cTLD n’aura quasiment aucune chance de ranker correctement dans une version régionale de google autre que la sienne. A nouveau, je nuance en fonction du degré de localisation ET de concurrence de l’expression cible.

    Bref, tout ça pour dire que je ne me serai pas risquer (je parle de l’auteur original) à parler de seo international en 4 lignes 😉

    a+

    • Emmanuelle says:

      Hey,

      Mais incroyable de te croiser par là aussi ^^ !

      Alors, je te réponds point par point :
      1- Bien sûr, mais ce n’est pas le propos en fait (du moins ce n’est pas comme ça que je l’ai compris perso). Ce qu’il veut dire, selon moi, c’est que ce n’est pas parce que tu as un cTLD que tu vas mieux ranker, *dans l’absolu*.

      2- Je suis d’accord avec toi, mais là, il veut juste dire (selon moi) que ce n’est pas parce que tu as un .it que tu ne pourras jamais ranker sur Google.com.

      Mais oui, aucune analyse profonde du SEO international là-dedans, tu as parfaitement raison.

      Mais dis donc, toi, ‘faut qu’on se parle !
      A bientôt

  5. Stéphane says:

    Il y vraiment beaucoup de facteurs basés sur « l’expérience personnelle ». Des facteurs basés sur des vraies études sérieuses, il n’y en pas vraiment. Après on a toujours les mêmes blablas habituelles des SEOs. Après tout, si une majorité de personnes ont vécu la même « expérience personnelle », pourquoi ne pas affirmer que cela « fonctionne » ? Anyway, les 200 facteurs de ranking, c’est toujours le même baratin. Au lieu de passer le temps à les éplucher un à un, je préfère plutôt agir et observer les résultats que de me demander si ça marche ou pas. Bien sûr, je vais avoir des aprioris sur certains critères avec l’expérience (toujours avec l’expérience). Je sais que certains facteurs existent juste parce que ça fait « professionnel et crédible » dans le SEO, mais en aucun cas ils vont servir directement au ranking de Google. De toute façon, cela n’a jamais été vérifié et c’est juste du blabla pour montrer le domaine d’expertise SEO.
    PS : le lien en nofollow est aussi bien que le dofollow voire même mieux (je dis ça, je dis rien et non je ne suis pas parano).

    • Emmanuelle says:

      Non mais on est bien d’accord !
      Il dit juste que c’est tout sauf une science exacte, et ne pas se contenter de ce genre de liste.
      Bref, ce n’est pas ce que tu fais apparemment, donc pas de problème.

  6. Loiseau2nuit says:

    Joli tâcle ^^
    On appréciera particulièrement au passage, le différentiel indexation != ranking ainsi que le récapitulatif des différentes phases du search.
    Même si on le sait, des fois, la tête dans le guidon, ca fait zapper quelques fondamentaux 🙂

    • Emmanuelle says:

      Oui, ça fait du bien un p’tit récap de temps en temps !^^

  7. Vu-du-web says:

    Et maintenant, Google ajoute la fonctionnalité « adapté à l’écran mobile », qui sera à n’en pas douter déterminant pour le géant américain, qui s’oriente de plus en plus vers une expérience multi supports plaçant l’expérience mobile au coeur de ses innovations. Les répercutions sur le « PR » ou autre « indicateur de poids » se feront vite sentir, à n’en pas douter!

    • Emmanuelle says:

      A n’en pas douter ^^

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